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AutorenbildMyriam Blal

“Cent ans de solitude” sur une plage de sable blanc

Cebu - Moalboal : 15 - 18 août


“Bien des années plus tard, face au peloton d’exécution, le colonel Aureliano Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l’emmena faire connaissance avec la glace.”

Une boule de glace au chocolat sur un immense pancake à la banane bien trop grand pour moi vient de faire son entrée sur la table du Chill Bar alors que le vent se lève et que la pluie commence à ruisseler le long de mon bras.


“Les choses ont une vie bien à elles, clamait le gitan avec un accent glutural ; il faut réveiller leur âme, toute la question est là.”


- Voulez-vous rester au White Sand Beach jusqu’au coucher du soleil? me demande le chauffeur du tricycle blanc aux motifs de requin en manquant d’un poil un chien errant sur une route des plus bosselées.


“Une poussière sismique, une éructation volcanique, un rugissement de cataclysme firent explosion au milieu de la foule avec une force de propagation extraordinaire.”


Boum! Une couture du bas de mon maillot de bain made in Thailand vient d’exploser alors que j’arpentais la seule et unique rue du patelin de Moalboal. Heureusement que toute l’action se passe au-dessous de ma robe à l’abri des regards indiscrets.


”[…] tout ce qui y était écrit demeurait depuis toujours et resterai à jamais irrépétible car aux lignés condamnés à cent ans de solitude, il n’était pas donné sur terre de seconde chance.”


C’est pourtant ce qu’il me faudra donner à l’île de Cebu, car Moalboal était totalement désert avec peu de choses à faire à part de la plongée que le chef d’œuvre de Gabriel Garcia Marquez resta ma seule distraction.


Quelques jours de calme donc avant la tempête de Boracay…

-.-

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