Latacunga: 14 - 15 janvier
En posant mon pied sur les sables mouvants de la montée du lac de Quilotoa, il dérape encore une fois! Et mon souffle me manque, alors que ma dernière pause remonte à cinq minutes à peine.
La tentation de remonter à cheval est grande, mais face à deux femmes dans leur soixantaine qui gèrent l'ascension d'une main de maître, je m'abstiens ne serait-ce que d'y penser.
La descente avait été l'affaire d'une petite demi-heure, mais la montée, elle, nous prend bien le double.
En voyant ces pauvres mulets obligés transporter les touristes trop paresseux, je repense aux marchés d'animaux qu'on a vu dans la matinée.
J'ai beau ne pas être végétarienne, ça reste étrange d'observer la vente d'animaux dans des cages beaucoup trop petites ou trainé à bout de bras attachés par une corde.
Mais, ses pensées s'évaporent et je me re-concentre sur ma gorge qui me brûle et mes jambes qui me demandent de les épargner.
Quand j'atteins finalement mon point de départ, la vue sur le cratère de Quilotoa finit de me couper le souffle.
-.-
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