Kampot : 7 - 10 juin
“Profitez d’un tour en bateau au coucher du soleil entouré de milliers de lucioles! ”
Tu parles! J’ai dû voir 10 points lumineux perchés dans un arbre à tout casser pendant 2 heures de “croisière” sur une barque en bois, posée sur une chaise de camping pour enfant avec une énorme noix de coco fraîche offerte, mais aucune possibilité d’aller au petit coin et un chauffeur qui avait clairement renoncer à ne serait-ce qu’essayer de communiquer avec nous.
Enfin bref, beaucoup de temps pour réfléchir à mes quelques jours à Kampot.
Une petite ville au bord d’une rivière, une hutte dans les arbres avec une famille de chats comme coloc et une réputation pour son poivre.
D’abord, c’est le zoo qui est au programme. Une immense étendue sauvage qui abrite ce qui devait être, il y a quelques dizaines d’années un grand parc animalier avec des statues, des fontaines et des places de jeux.
Aujourd’hui, les manèges ont rouillés, les jeux d’eau ne fonctionnent plus et les statues ont perdu de leur éclat.
Les cages sont numérotées sans plus d’informations, minuscules et pleines d’ordures. Leurs pensionnaires semblent s’ennuyer de pied ferme. Les bassins sont tellement sales qu’on ne voit même pas au travers.
C’est de loin le zoo plus déprimant que j’ai pu voir et qui pose beaucoup de questions sur les conditions de vie des animaux en captivité.
Puis, c’est au tour du parc Bokor. Au début, on est éblouis par les paysages qu’offre la montée en scooter : de la jungle, de la forêt, une vue jusqu’à la mer, etc. Mais arrivé au sommet, on déchante très vite face à une quantité de chantiers pour transformer l’endroit en complexe immobilier.
Il semblerait que certains investisseurs chinois oublient que le progrès se conjugue beaucoup plus noblement avec le verbe “préserver” que “détruire” et ce particulièrement sur le long terme.
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