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Myriam Blal - Content Creator

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Du contenu authentique

  • Autorenbild: Myriam Blal
    Myriam Blal

Aktualisiert: 3. Aug. 2023

La question peut sembler évidente, mais elle m'a profondément troublée lors de ma participation au lancement d'Afroswisster, un réseau visant à empower les femmes de descendance africaine en Suisse. Je me suis alors interrogée sur la légitimité de ma présence en cet endroit.


Vous voyez, ce n'est peut-être pas immédiatement évident lorsque l'on me rencontre, mais je porte en moi une partie de l'héritage africain. Je suis à moitié suisse (suisse-allemande, pour être précise) et à moitié tunisienne. Genève est ma ville natale, Zurich, ma ville d'adoption dirons-nous et pendant longtemps, je me suis identifiée en tant que Genevoise, étant quelque peu dans le déni en partie de mon héritage africain.


Parfois, j'ai l'impression d'avoir laissé mes origines s'effacer dans l'ombre, du fait de n'avoir jamais vécu en Tunisie et de ne pas en parler la langue.


Il y a quinze ans, j'écrivais un article sur le fait que j'en avais marre de devoir justifier ma swissness et que ce n'était pas parce que je ne ressemblais pas à Heidi qu'il était normal de remettre perpétuellement en question mes origines suisses. À force de vouloir être considérée comme Suisse à part entière, j'en ai oublié mes propres nuances.


En suivant le parcours de Tallulah Patricia Bär ces dernières années, j'ai ressenti le besoin de reconnecter avec cette partie de moi-même. J'avais envie de renouer avec ce continent originel. J'ai donc commencé à participer aux événements que mon amie organise, et même si quelque chose me disait que j'étais à ma place, je ne me sentais pas réellement vue comme appartenant au groupe.


J'ai donc été confrontée à une question cruciale : ai-je la légitimité de faire partie d'un réseau de descendance africaine, même si je ne le suis qu'à moitié et que je ne suis pas forcément perçue comme telle ? Ai-je le droit de revendiquer cette identité alors que je suis si loin de ses racines ? Le questionnement sur ce que signifie être noire s'est alors intensifié. J'ai partagé mes interrogations lors de l'événement, et les réponses que j'ai reçues étaient diverses. Certains m'ont dit : "C'est quand tu décides d'être noire" ou "C'est si tu te sens noire". Ces réponses inclusives et bienveillantes, ainsi que reconnaissant le droit de choisir son identité certes, mais des réponses qui me mettaient aussi mal à l'aise parce qu'elles pouvaient également nier une réalité, celle que je ne suis pas perçue comme noire dans la société, et donc que je ne porte pas le poids des discriminations que la couleur de peau peut engendrer.


Cette ambivalence entre mon identité personnelle et la manière dont la société me perçoit soulève des interrogations plus profondes sur l'identité en général. Est-ce qu'être noire se résume uniquement à une auto-identification ? Ou est-ce que notre identité est finalement définie par le regard que l'autre porte sur nous ? Et si c'est le cas, comment trouver un équilibre entre nos propres convictions et les perceptions extérieures ?


Aujourd'hui, reconnaître mes racines africaines et revendiquer cette partie de mon identité est essentiel pour moi. Mon grand-père était noir, il a épousé une femme d'origine berbère. Mon père est tunisien avec toute la richesse et la diversité de ce pays. Ma mère est suisse-allemande vivant en Suisse romande. Et moi, je suis tout ça à la fois et bien plus encore, parce qu'à mon tour, je suis passée au-dessus du Röstigraben et j'ai également voyagé dans près de 49 pays dans le monde. Mon identité ne se résume pas seulement à celles de mes ancêtres, mais elle s'enrichie de tout mon parcours de vie.


Je suis actuellement en Tunisie, après presque 10 ans loin d'elle, je la retrouve enfin. Je reconnecte avec sa terre, sa langue, sa gastronomie, son histoire et sa culture. Je ne rattraperai pas cette dernière décennie, mais je ne veux plus oublier d'où je viens. J'essaie donc d'apprendre un maximum, je me suis même mise à apprendre le tunisien. J'ai eu besoin de voir le monde avant de revenir explorer mon monde à moi. Souvent, on part loin, afin d'apprécier ce qui est proche de soi. Et pour ma part, ça a été un parcours nécessaire.


En conclusion, c'est en embrassant pleinement mon histoire et ma diversité que je m'épanouis réellement comme l'individu complexe et multi-facette que nous sommes tous finalement.


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Il y a quelques mois, j'ai franchi les portes du Plaza à Zurich pour découvrir un monde haut en couleurs. Il y avait des strass, des plumes, des paillettes et des couleurs à en perdre la tête. Des corps plus ou moins habillés dans toute leur magnifique diversité.


De la musique d'un autre temps dans les oreilles, je me dirige vers la scène. Le public a lui aussi joué le jeu et s'est mis sur son 31 vintage. Pour ma première soirée, j'ai été soft, une petite robe noire à la charleston, un bijou dans les cheveux et un beau maquillage du soir.


Quand les lumières s'éteignent dans la salle et qu'Emma apparaît sur la scène, je comprends que ce voyage dans le temps deviendra une petite tradition. Le temps de quelques heures, je me sens transportée dans un univers parallèle dans lequel tous les corps sont beaux et célébrés à leur juste valeur. La diversité règne en maître et tout le monde célèbre ensemble la différence et notre bizarrerie.




De Charlie Chaplin à Dita von Teese


C'est vrai que ce terme "Burlesque" inclut énormément de choses différentes. À la base, il existe plusieurs style de burlesque qui se retrouve dans toutes les formes d'Art, de la littérature au cinéma en passant par la bande dessinée comme Tintin, c'est un genre d'origine comique, un peu à la vaudeville. Et puis, il y a le burlesque américain, ainsi que le new burlesque. Le burlesque états-unien, c'était un grand spectacle de variété et qui avait également pour but de faire rire. Et finalement, tout ça a mené au new burlesque, un mouvement artistique et féministe qui rends hommage à la grande époque des cabarets parisiens, tels que le Moulin Rouge et les Folies Bergère.



Un nouveau défi?


Après quelques mois de show mensuel Ohh LaLa Chérie, je dois vous avouer que je suis piquée. Tous les mois, je me réjouis d'avance de cette soirée et je réfléchis à mes tenues sur lesquelles je me permets toutes les originalités qui me plaisent. Je me sens à nouveau comme quand j'étais enfant et fasciné par le cirque, ou après quand je préparais à l'avance mes tenues pour mes soirées latinas à la salle du Môle que j'attendais presque avec la même impatience. Sauf qu'à l'époque, je m'enivrais de salsa, de bachatas et de toutes ces danses qui me manquent terriblement dans mon quotidien. Et aujourd'hui, dans ces soirées, c'est de magie que j'enivre.


Lors de ces différents spectacles, j'ai eu l'occasion de faire plus ample connaissance avec la créatrice de cette soirée, Emma Mylan, et cette rencontre m'a mené à mon premier cours de burlesque, qui semble peut-être me mener à de nouveaux cours et qui sait où ces derniers me mèneront à leur tour.


Quoiqu'il en soit, en attendant, je vous invite à vous joindre à moi dans le public du prochain show Ohh LaLa Chérie au Plaza Klub à Zurich !


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Aktualisiert: 12. März 2022

Mets-les en location sur Sharely !



Cela nous arrive à tous de recevoir des cadeaux qui restent inutilisés. Chaque année, plusieurs milliards sont dépensés en cadeaux “ratés”.


Parmi les cadeaux, il y a toujours des doublons, ou bien des choses pour lesquelles nous n’avons simplement pas l’usage. Et puis bien sûr, il y a des cadeaux qui ne nous plaisent pas - question de goût ! Mais malgré tout, ce sont des cadeaux, alors nous les gardons.


Résultat ? Tu amasses chaque année de plus en plus d’objets inutilisés à la cave et dans tes placards. Appareils photo, jeux, outils, vélos, drones, ustensiles de cuisine, valises... tout ce que tu n’utilises pas ou peu, pourquoi ne pas le partager ?


C’est ce que propose Sharely: la plateforme de location met en relation ceux qui possèdent des objets avec ceux qui ont besoin de les utiliser. Simple, efficace, abordable et durable 🌍


Comment ça marche ? Rien de plus simple

  • Rassemble tous les objets que tu pourrais louer

  • Mets-les en ligne sur Sharely : c'est gratuit et facile

  • Tous ceux qui en auront besoin pourront alors te contacter pour te les louer


Cela te permet de générer quelques revenus supplémentaires tout en rendant tes objets utiles aux autres: c'est facile, durable, et cela rend service 💚

Bien sûr, tu peux aussi emprunter toi-même des objets en quelques clics sur Sharely.


En Suisse Romande, il faut juste un peu de patience pour le moment - le site est nouvellement disponible en français, et Sharely a d’abord besoin que de plus en plus de Suisses Romands mettent leurs objets en ligne ! Ils comptent sur toi pour en parler autour de toi 📢


Bravo Sharely pour ce beau concept à impact !


Utilisons et partageons mieux nos objets, soutenons le mouvement #ownlessdomore 💪





Ma propre expérience


Pour ma part, j'ai pas mal d'électro-ménager que je n'utilise pas quotidiennement que j'ai mis sur la plate-forme. En effet, que ce soit ma KitchenAid, ma yaourtière, ma machine à bricelet ou mon extracteur de jus, ce sont des machines que j'adore, mais dont je n'ai pas quotidiennement l'utilité. Donc quand je n'en ai pas besoin, elles pourraient être utiles aux autres.


De plus, en ce période d'hiver, on a tous envie de faire une bonne raclette ou une fondue, mais on est pas forcément propriétaire d'un tel set, du coup, sur Sharely, c'est l'occasion d'en louer pour votre prochaine soirée.


Je n'ai pas encore eu l'occasion de vivre l'expérience complète car aucune des demandes n'a abouti et je n'ai pas eu besoin de louer quelque chose, mais je soutiens totalement l'idée et j'ai hâte d'avoir mes premiers prêts sur Sharely.



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